Augmentation de la productivité agricole restauration et la gestion durable des sols et le renforcement de la santé animale
CADR œuvre pour une augmentation du rendement agricole en donnant des formations sur la maîtrise de l’itinéraire technique de la production maraîchère et céréalière, tout en apportant un appui accompagnement régulier aux producteurs agricoles et aux éleveurs. L’approche transmise est purement biologique.
Les activités sont subdivisées en 3 parties et contribuent aussi à améliorer considérablement les systèmes des communautés rurales
- Organisation des producteurs verts
Depuis quelques années, le rendement de la production agricole varie considérablement de producteur en producteur. Avec le phénomène du dérèglement climatique, certains peinent a trouvé le cycle normal de la pluviométrie alors que d’autres disposent d’un sens d’analyse développé et des expériences dans la production. Mais le constat est que ceux qui échouent n’approchent jamais ceux qui réussissent et vice versa. C’est dans cette perspective que CADR croyant à l’importance des connaissances locales a facilité la création d’un cadre d’échange et de discussion entre les paysans. Ce cadre constitue un véritable moyen d’éducation des producteurs sur la nécessité d’associer les connaissances et pour facilitation des rencontres d’échanges pratique entre producteurs.
Compte tenu de la distance entre les villages, deux groupes ont été développés. Ces groupes se réunissent régulièrement et s’échangent des idées sur le développement de l’agriculture
Les capacités de ces producteurs verts sont permanemment renforcées à travers des ateliers et sessions de formations (théoriques et surtout pratiques), des voyages d’études, des suivis de proximité, etc…
- Organisation et Formation des mères vertes sur le thème <>
Le semis, la récolte, le transport, la transformation, la vente sont des principaux maillons de la chaine de la production agricole. Ces maillons, très importants sont souvent confiés à la femme dans l’agriculture familiale paysanne. Aussi considérée comme étant de facto la suppléante de l’homme en cas d’invalidité, d’absence, d’indisponibilité ou de décès, il s’avère ainsi nécessaire qu’elle soit informée et formée au même titre que l’homme. C’est dans cette perspective que CADR a jugé nécessaire d’organiser et de renforcer les capacités des mères vertes qui sont les femmes des producteurs verts afin de mieux accompagner leur mari pour une agriculture durable. Ces mères vertes participent régulièrement à des sessions de formation (théorique et pratiques) sur des thématiques telles : le genre et l’agriculture biologique, le genre et l’agriculture familiale, le genre et la souveraineté alimentaire, etc…
Ces thématiques abordent les questions relatives à la gestion durable des sols : les techniques de restauration et de la gestion durable des sols, la lutte contre l’érosion des sols, les techniques de compostage, l’implication de la femme dans la définition des objectifs et les planifications d’avant saison avec à ce niveau, un accent particulier mis sur la nécessité de l’implication de la femme dans la définition du calendrier agricole, l’identification, la planification, la mise en œuvre et l’évaluation des activités qui font d’elle un noyau centrale et l’actrice dévouée dans l’agriculture familiale paysanne. Les sujets abordés concernent aussi : l’adoption des pratiques garantissant une certaines suffisances alimentaires. Il s’agit entre autre du retour à certaines pratiques anciennes dont les potagers de concessions (où sont cultivées les premières nécessités de cuisines tels que la tomate, le piment, les corètes et la morelle).
- Le programme <>
Afin d’apporter une solution à la mortalité des animaux dans le canton de Kouma, de faire des éleveurs du canton de Kouma de véritables professionnels de leur activité d’élevage afin de contribuer à l’augmentation de leurs revenus issus de l’activité, un diagnostic général sur la santé animale a été organisé au cours de l’année 2017. Ce diagnostic marque le point de départ de ce programme. La principale question à laquelle cette étude a tenté d’apporter de solution est : Quelle est le rôle des pratiques d’élevage dans l’apparition et la propagation des pathologies? Les enquêtes et collectes de données ont été réalisées dans les dix villages du canton de Kouma et ont permis de toucher plus de deux cent (200) éleveurs. Au cours de l’étude, cinq (05) principales maladies ont été détectées comme maladies fréquentes et principales causes de plus de 95% des mortalités des animaux. Il s’agit de la peste des petits ruminants, du pseudo peste aviaire, de la variole, de la gale et des parasitoses gastro-intestinales.
Après la restitution des résultats, des comités villageois de gestion de la santé animale ont été mis sur pied et sont composés de 03 membres. Aussi un bureau cantonal a été mis sur pied. Ces comités se chargeront de faire des plaidoyers pour les formations, la mise à disposition des produits de traitements, etc… et d’organiser les vaccinations dans les villages avant les périodes critiques détectées dans le rapport du diagnostic.
Précisons qu’en prélude à ce programme, un auxiliaire vétérinaire endogène a été formé par manque de personnel de l’Etat, par la Direction de Contrôle Vétérinaire et équipé en matériels de travail avec l’appui de CADR. Il est chargé d’assister les éleveurs dans les périodes critiques et au traitement de leurs animaux. Par ailleurs, les éleveurs ont été appuyés en géniteur pour lutter contre le problème de consanguinité et pour la construction des poulaillers traditionnels améliorés